Kurt Mair

Né en 1954 à ( Mengen ) Allemagne

Formation

1978-83    Etudes artistiques à l’Ecole supérieure de Pédagogie de Lörrach en Allemagne
1983-87    Etudes d’Histoire de l’Art, Archéologie et Japonologie à l’Université Albert-Ludwig de Fribourg/Brisgau
1987-90    Diplômé en gravure et lithographie à l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg
1991-96    Collabore dans un atelier de taille-doucier à Colmar

Depuis 1996 artiste indépendant

Depuis maintenant plus de 25 ans, Kurt Mair expose peintures et œuvres graphiques très régulièrement en Europe (France, Allemagne, Italie, Danemark, etc.) et en Indonésie, expositions personnelles ou collectives. Sa palette de couleurs rappelle la Toscane, toute la douceur et la délicatesse de l’Italie, pays où vit et travaille aujourd’hui.

Dans son atelier , la vie silencieuse s’écarte du monde sans s’en détourner. Il y a dans l’art de Kurt Mair des thèmes récurrents, autour desquels l’artiste a construit sa propre vision ; quelque soit la technique qu’il utilise, l’artiste laisse transparaître son grand amour de la vie, avec raffinement, émotions et sentiments, entre amour et désarroi.

Site de l’artiste : http://www.kurtmair.com

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Annie-Laurence Malleron

Elle est née à Paris et a étudiée aux Beaux-Arts dans la section peinture.L’Artiste ne conservera que l’audace des couleurs de ses créations.
Elle choisira finalement sa voie Artistique avec le grès et la sculpture.En 2004,elle installe son atelier dans le Golfe du Morbihan.
En 2016,elle reçoit un prix lors de la Biennale animalière de Rambouillet pour sa technique du Raku.

Annie-Laurence Malleron aime ajouter de la tonalité à ses œuvres en les parsemant de beaux tissus, de perles,de plumes…

Je puise dans mon imaginaire et le monde qui m’entoure une représentation singulière et donne un sens esthétique à mes œuvres.

Dans un monde parfois laid et triste,j’aime à penser que mes œuvres rayonnent et apportent du bien-être,de l’espoir.

 


NITRAM

 Nitram est le pseudonyme de Martin Matrat.

Né en 1986,originaire de Strasbourg, Nitram est un peintre à la carrière prometteuse, dont le travail se fait remarquer dès le début de son activité artistique.
Si on devait qualifier son style, on le classerait probablement dans les mouvements street art, de figuration libre ou street art brut.

Il mêle les couleurs chaudes et froides sur des grands formats, principalement à l’acrylique. Ses tableaux prennent des teintes africaines et/ou sud-américaines.
Ses sujets sont des bestiaires, des scènes historiques ou mythologiques, des théories ou encore des grandes fantaisies.

Le mystique, le rêve, la vie, la mort et l’humour se mélangent à travers des formes géométriques.
Ses motifs cernés de noir et de blancs, rappellent certains artistes des années 1980/90.

« Vives, violentes parfois, vibrantes toujours « 

L’ensemble crée des scènes pop, exubérantes et psychédéliques, parfois dérangeantes. Certains tableaux forts et violents peuvent être simultanément d’une grande douceur.

« Ca claque, ça pulse, ça déménage ! »

Hervé Lévy


Park Byung Hoon

Citation de l’artiste coréen résidant en France qui se définit lui et son travail :

Un jour, je fus surpris en contemplant mon image dans le miroir. Cette image que je découvris subitement au milieu d’un quotidien trépidant me paraissait bien étrangère. Une fois cette sensation passée, je me demandais alors :

Qui suis-je ?

Mais je ne réussis pas à me voir clairement.  Je suis le mari d’une femme au petit matin, un piéton dans les rues, le passager d’un bus, un chercheur dans un institut et lorsque vient le soir, je redeviens le père d’un enfant. Je vis en tenant différents rôles propres à chaque instant, à chaque endroit. Et chaque rôle revêt une couleur et une forme propres. Je suis ainsi constitué. C’est lorsque ces différentes couleurs et formes se superposent dans le cadre de ma vie que j’aperçois vaguement ma propre image.

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PONZE

Ludovic PONZE est donc un artiste autodidacte à la recherche constante de nouveauté afin d’exprimer de façon toujours nouvelle sa passion pour l’art.
la peinture est ma façon de m’exprimer et m’épanouir. Particulièrement attaché à la beauté, l’aspect visuel est pour moi une chose primordiale. Je suis dans une constante quête d’un travail reflétant ma perfection. Désireux de marquer les esprits et aimant susciter l’interrogation, je m’applique à mettre au point de nouvelles techniques. C’est pourquoi, afin d’accentuer mon originalité, j’utilise du Plexiglas. Sa transparence me permettant de peindre sur les 2 faces pour y apporter un effet visuel. Chacun à sa vision de l’art : voici la mienne.

PRAS Bernard

Cet artiste, né en 1952 à Roumazières (Charente), est sorti diplômé de l’école des Beaux-Arts de Toulouse en 1974.
C’est à la fin des années 1980 que Bernard Pras trouve sa « voie artistique » par la mise au point de l’Aquagravures, qui est un mélange entre sculpture et gravure. L’originalité de ce procédé est que l’œuvre garde son relief et son épaisseur par le fait que l’encre est directement coulée dans le moule et la pâte alors qu’elle est pleine d’eau.

Pour Bernard Pras, la première exposition important a lieu en 1998 et il a depuis été sollicité pour la réalisation du générique de la 26ème nuit des César (2001) et le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême (2007). Pour ce dernier, il a créé un trompe-l’œil du personnage Captain America.

C’est dans son studio situé près de Paris que Bernard Pras réinterprète les icônes de l’histoire de l’art (Van Gogh) mais aussi de notre société contemporaine (Marilyn Monroe, Albert Einstein, Che Guevara,…) par ses créations toutes différentes les unes des autres. Le spectateur ne peut apercevoir les détails de l’installation qu’à partir d’une photographie prise sous un certain angle et qui recrée l’œuvre imaginée par l’artiste.

Notre galerie d’art vous présente plusieurs œuvres de l’artiste, telles que, Le fils de l’homme, Le Bon, Frida Kahlo, Oncle Sam, Orange mécanique,…

Il vit et travaille près de Paris.

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Ayline Olukman

Ayline Olukman est née en 1981 à Strasbourg.

Son travail consiste à mélanger photographie, collage, sérigraphie et peinture à l’huile, selon un procédé qu’elle a mis en place au fil des années.
La photo représentant une grande passion pour elle, Ayline est également photographe et a été diplômée en 2005 à l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg.

La première exposition de l’artiste se déroule à la galerie Bertrand Gillig à Strasbourg en 2005, alors qu’elle étudie encore. Tour à tour en 2006 et 2007, Ayline est sélectionnée pour participer au salon d’art contemporain MAC 2000 à Paris, qui met en avant les artistes français émergents.
De ces deux salons, l’artiste va obtenir de nombreuses connaissances, ce qui lui permettra d’exposer en 2008 à la Foire d’Art à Shanghai, à Glasgow, à Londres, à Paris et lors d’une exposition collective, à San Francisco.
Plus récemment, la photographe fut présente à une exposition à Paris en 2010, à la Scope Art Fair à Bâle en juin 2011, organise une exposition personnelle à Göteborg (Suède) en septembre 2011 et participa à une exposition collective à Istanbul.
En 2012, Ayline présente trois expositions personnelles à Strasbourg, Istanbul et Paris.

Pour l’artiste photographe, la notion de mouvement représente une partie importante de son travail; elle s’attache à « capturer » ces moments pour les retranscrire à la façon d’un film.
Ayline trouve son inspiration à travers les divers voyages qu’elle effectue :  à Vancouver, San Francisco, au Japon, en Chine, Argentine, Etats-Unis, Canada, Thaïlande, Cambodge, Sri Lanka …

Elle a également été vendue dans les plus belles salles de vente de Glasgow, Londres, New-York, San Francisco et Dubaï.

Ayline a vécu à New-York dans le quartier de Brooklyn de 2015 à 2018

En 2018 elle a été finaliste des Voies-Off aux Rencontres de la photographie d’Arles. La même année, elle participe à la résidence du Centre international d’art de Shangjin en Chine.

En 2019,elle a gagné le Prix du Verzasca Foto Festival 2019 (Suisse), où elle a été exposée.

En 2020 elle est nommée par Freelens au prix Mentor.

Elle a publiée  quatre livres aux Editions Médiapop (Mulhouse) :

  • Small Eternity(2012) America(2015) qui allient textes et photographies
  • la Mue, est publié en octobre 2019, il est sélectionné parmi les meilleurs livres photos 2019 par le PH Museum
  • son dernier ouvrage Elysian Fields sorti en Septembre 2021

Son travail a été publié dans de nombreux magazines NOVO, Réponses Photos, Fisheye Magazine en France

 

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Mitsuo Shiraishi

Poésie du doute

Le paysage, lieu indissociable de la vie des humains, constitue la grande scène naturelle où se joue leur fragilité.
C’est pourquoi, fortement influencé par les souvenirs de mon enfance, j’y représente des fragments de leur quotidien à travers des attitudes dont mon regard souligne volontiers le caractère absurde.
J’y fais aussi apparaître les traces d’instants éphémères qui s’ouvrent sur des moments de silence méditatif propices au questionnement même de notre existence…

Mitsuo

 

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The Skateroom

Offrant la plus grande variété de skateboards d’art, The Skateroom réunit des artistes de tous horizons pour promouvoir l’art contemporain à travers ce médium original : un véritable totem d’âge moderne.

The Skateroom n’est pas seulement un éditeur d’oeuvre d’art : une partie de ses revenus est reversée à l’association Skateistan, une organisation internationale à but non lucratif récompensée par plusieurs prix, qui permet aux enfants et aux jeunes d’accéder à des programmes d’éducation et de faire du skate en Afghanistan, au Cambodge et en Afrique du Sud.
Depuis 2013, The Skateroom a généré près de 500 000 USD pour Skateistan (ce qui comprend notamment la construction complète d’une nouvelle installation à Johannesburg).

Quelques informations sur la fabrication :
– Les planches proviennent de forêts durables (bois d’érable canadien). Elles sont imprimées au Canada ou en France
– The Skateroom compense son empreinte écologique en soutenant le projet « Sauver des arbres en Ouganda » qui facilite l’accès généralisé à des technologies améliorées de poêles à bois permettant au pays de réduire son utilisation des arbres
– Les planches sont toutes imprimées et manipulées à la main
– Elles sont imprimées en sérigraphie (une lm plastique avec l’image est appliquée sur la planche et, par osmose thermique, l’image est transférée sur la planche)

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TED POP ART

Originaire de l’Est de la France, Ted est depuis toujours un créatif, la musique électronique lui a permis de s’exprimer depuis plus de 15 ans, entre studio, voyage et mix dans le monde entier il vit pleinement cette passion dévorante…et puis vient ce moment où il ressent le besoin de raccrocher les platines pour prendre les pinceaux!!! Quelques essais, de l’acrylique, du collage, de la résine, du spray et la naissance des premières œuvres et enfin les premiers frissons !!! Son style raconte ce que nous absorbons à travers les écrans, marques, couleurs, stars, pubs, images, films ! Chacun trouvera ses repères à travers ses œuvres !


Tony Soulié

Son port d’attache est Paris mais Tony Soulié chausse des semelles de vent. Il se déplace sans cesse à la recherche de grands espaces dont il puise l’énergie pour la restituer sur ses toiles.
Sa première aventure fut le désert, puis vinrent les volcans, le Brésil, le Bénin, New-York,Los Angeles…Tony Soulié a des ailes, il virevolte d’un continent à l’autre, appareil photo en bandoulière.

Il se mêle aux gens, au cœur de leur vie intime et quotidienne. C’est un sensuel. Il rapporte des clichés noir et blanc, éloigné des images touristiques.

Le tirage est ensuite retravaillé par l’artiste, à même le sol. Employant des matières différentes, toile, métal, peinture, sérigraphie, vernis, ces couches, superposées donnent un ensemble de patinés, de mats et de brillants, tout en conservant le réel de la nature.

Avec une touche de noir sur fond blanc, certains tableaux donnent l’illusion d’être peints sur une immense ardoise, une sédimentation savamment gérée, dans ses accidents comme dans ses surprises.

Ce qui intéresse Tony Soulié, c’est l’empreinte, la trace surgissant dans la fulgurance de ce qui reste d’une émotion. L’élan créateur cherchant alors à la transformer en une image pérenne.

Tony Soulié est un globe Trotteur passionné des mondes qu’il entreprend d’explorer.

Zones urbaines et steppes désertiques, l’être humain, l’animal, la nature sont autant de thèmes de cet artiste fasciné par le monde qui l’entoure. La photo ne montre qu’une partie de ce qui a été vu, Tony Soulié habille ses photos de ses sensations à travers une peinture ample qui vient ébranler la surface de l’image lisse en noir et blanc. La gestuelle, le corps de l’artiste dans l’action de peindre se lisent sur les surfaces colorées, les vernis, la cire et le carborundum. Il raconte sa propre expérience sensible face à la découverte de sa vulnérabilité devant les éléments ainsi que face à la force écrasante des civilisations de métal et de pierre.

 Vision de l’Artiste sur son travail :

Je redessine avec mon propre regard. Quand je peins, je ne raconte pas l’histoire de la ville. Ces couleurs sont les miennes, ce que j’ai ressenti. C’est pour ça que certaines n’ont rien à voir avec la réalité.

Pascal Letellier :

Ce n’est pas une peinture de logique ou de réflexion, mais bien l’expérience de l énergie et de l’expression d’un peintre. […]Tony Soulié est devenu un artiste reconnu de la « nouvelle abstraction« . Contrairement à leurs aînés de l’Ecole de Paris, les peintres de sa génération ont formé leur regard et leur attitude au contact des artistes conceptuels, de ceux de la figuration narrative ou du land art.
Tony Soulié a souvent recours dans son œuvre aux pratiques de ces plasticiens : intervention directe dans le paysage, support photographique, inscription écrite.
Tony Soulié parvient à confondre son travail de peintre et son goût des voyages dans des contrées ouvertes et extrêmes comme les déserts, les rivages, les volcans, les forêts denses. Artiste nomade, ses expéditions sont l’occasion d’installations éphémères dont la trace photographique devient, de retour à l’atelier, le support médiumnique de son travail. Artiste chaman, il parcourt le monde à la rencontre des éléments premiers, la terre, l’eau, le vent, le feu… Sur la route, qui d’un continent à l’autre, nous mène aux sources mythologiques se dressent parfois des figures d’hommes – pêcheurs de Zanzibar, petits boxeurs de la Havane – des figures fantomatiques que le souvenir rend terriblement sensibles.

BIOGRAPHIE

Artiste contemporain français, Tony Soulié est peintre, photographe, créateur d’installations et essayiste. Il est né à Paris en 1955.

Élève de l’École des Beaux-Arts et de l’École des Arts Appliqués de Paris, il expose depuis 1977.

Il a pratiqué le théâtre, la danse, l’acrobatie, et toujours la photographie et la peinture.

En 1983 il réalise sa première installation, à l’usine Citroën et, depuis, est intervenu sur des sites aussi variés que le volcan Etna, Pompeï, le désert du Hoggar, le Mont Olympe, Big Island ou le vignoble de Pomerol.

En 1977 première exposition personnelle, en Suisse. Plus de cent autres ont suivi en France. Il a participé à ce jour à plus de 200 expositions collectives en France, un peu partout en Europe et principalement aux États-Unis, en Amérique Latine, au Japon.

2009 : Une Grande exposition lui est consacrée à l’atelier Grognard, Rueil Malmaison, organisée par les éditions l’Estampe. Ses œuvres peintes, gravées ainsi que sa monographie sont présentées.

Il est présent tant dans les collections publiques, comme le Musée d’Art Moderne de Paris ou la Villette, que dans de nombreuses collections d’entreprises. Grand voyageur au talent reconnu internationalement, Tony Soulié sera présent à  Porto-Vecchio.

PRIX

Prix spécial du jury, Festival International Cagne/mer 1985 et 89

Lauréat Villa Médicis Hors les Murs 1987

Prix Ile-De-France, 1987

Prix du Salon de Montrouge 1995

COLLECTIONS

Ville de Paris ; Font National d’art Contemporain, Paris ; Cité des sciences et de l’industrie, La Villette Paris ; Fondation Thompson, France ; Duracel Art & Industry, Miami, USA ; Musée de Belfort ; Fondation de l’imagerie d’Épinal ; Fondation AXA Arche de la Défense, Paris ; Worms Compagnie, « Aquitaine » ; Charles Jourdan Paris ; Fondation d’Art Contemporain, Bourg-en-Bresse ; BNP Art, Paris : Caisse des dépôts et consignations ; Métrologie, France ; Musée de Mai Bor, Slovénie ; Artothèque de Miramas, Novotel, ARTE Télévision, Ville de Chauray, Ville de Brest, Musée de Tulle, Musée de Toulon, Institut François, Thessalonique ( Grèce). Compagnie Shell, Tokyo Japon, Amis du Musée d’art Moderne de Paris ; Artothèque de Brest ; The State Fondation ; Musée d’Art Moderne d’Honolulu, Hawaï.


Nicole Thierbach

Définition du travail de l ‘artiste par elle-même :

Ma peinture est hors de la  conception traditionnelle où l’artiste part d’une idée de l’œuvre finie. Sans desseins préconçus, je travaille mes couleurs qui ne sont en fait que le reflet de mes émotions. Elles vont déclencher des moments, des lieux, des sentiments. La finalité n’est qu’une représentation subjective enfouie dans mon inconscient.

Nicole THIERBACH

Elle est également représentée  en Espagne et au Luxembourg.

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Thikent

L’artiste utilise la technique de la « peintographie » qui consiste à reproduite des visuels en déposant de l’encre et de la peinture acrylique sur un support. Le tout est ensuite mélangé à un liant synthétique.
Puis, Thikent devient plus « traditionnel » et crée une palette d’effets avec des pinceaux, couteaux, rouleaux ou racleurs, ce qui donne un désordre pictural des plus étonnant et se veut être un amalgame entre peinture et photographie.

Thikent propose également une série de « bédégraphies » qui se révèlent être à la fois légères et poétiques. Les bédégraphies sont le fruit d’un mix entre le portrait photographique et la bande dessinée, entre le réel et l’imaginaire pour nous transporter dans une atmosphère graphique des plus surprenantes !

Enfin, il arrive que l’artiste délaisse la photographie et se consacre à des réflexions fluorescentes, par exemple. Il s’agit d’enseignes lumineuses comprenant des lettres allumées et éteintes, ce qui donne un double sens aux écrits et change la lecture que nous en avons.

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Benoit Trimborn

L’artiste Benoit Trimborn est né en 1976 à Schiltigheim en Alsace. Il étudie l’architecture à Strasbourg et en parallèle suit des études de piano au conservatoire. En 2010 il se consacre entièrement à la peinture.

Lieu de repli pour l’homme, la nature environnante est le décor d’une rêverie apaisante et une invitation à la quiétude pour le promeneur solitaire. A travers l’apparente simplicité de ses paysages, Benoît Trimborn fournit à l’œil des repères familiers. Au gré des saisons, les couleurs et les feuillages s’en vont, mais les paysages demeurent, fidèles reflet des cycles de la nature.

La peinture de Benoît Trimborn: une familiarité déconcertante

Chacun y retrouve le lien intime qui l’unit au monde. L’espace et le temps se rencontrent ainsi sur les toiles et se fondent en une nature généreuse et non corrompue sous le regard attentif de l’artiste. Il s’agit alors de saisir les éléments tels qu’ils se manifestent.

Harmonie des proportions s’il en est une, le découpage de l’espace pictural illustre l’énigmatique géométrie inhérente à la nature. Le passé d’architecte de Benoît Trimborn ancre sa recherche dans un souci constant de la juste proportion. Ces paysages naturalistes invitent toutefois également le spectateur à revoir ses habitudes de contemplation. À l’abri des regards, chaque toile offre un coin de rêverie.

Qu’il soit d’une lumière éblouissante ou parsemé de nuages, le ciel sublime le paysage et unit les extrémités de la toile. Parfois même il se prolonge dans le reflet de l’eau en mouvement. Clarté virginale et transparence des tons, la beauté est là où on ne l’attend pas. Voyez-vous ce paysage dans les eaux calmes d’un étang ? Il vous suffit de baisser le regard et de contempler son reflet inondé de poésie.

Le langage visuel de Benoît Trimborn ne s’encombre que de l’essentiel ; ses œuvres sont empreintes d’une simplicité visuelle laissant une plus grande place au spectateur. Il s’agit alors de réduire les moyens pour augmenter la puissance des effets. En peignant, Benoît Trimborn se rend présent au monde et à la nature ; sa peinture étant une invitation à une contemplation profonde et paisible.

Interview de l’artiste Benoît Trimborn réalisée avec Alice Delacroix

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R.E-Waydelich

Raymond-Emile Waydelich est né à Strasbourg-Neudorf le 4 septembre 1938. Il est le fils d’un ébéniste et d’une botaniste.
L’artiste nous raconte son histoire et comment il en est venu à créer des œuvres mélangeant à la fois la photo et les objets par des collages, assemblages et installations diverses, dans une biographie faite pour la galerie l’Estampe :

J’ai été exilé dans le Périgord, à Soursac pendant la Seconde Guerre mondiale avec ma grand-mère Frédérique née en 1888 à Strasbourg Neudorf, mon grand-père, Emile, ébéniste et ma mère Frieda. De retour à Neudorf en 1941, nous nous sommes réfugiés à Gougenheim où j’ai fréquenté l’école en 1943. Deux ans plus tard, en 1945, retour à Neudorf. C’est la fin de la guerre et j’entends parler français pour la première fois. A cette époque, aussi, je découvre les bananes, les chewing-gum ainsi que le transistor (américain).En 1947, j’ai fait la connaissance de Zorro, Errol Flynn et John Wayne aux cinémas Scala et Polygone  à Strasbourg –Neudorf. J’ai commencé à rêver et je suis renvoyé de l’école municipale rue du Lazaret. Nul, à 10 ans, je suis arrivé au collège de Matzenheim. C’est dans le journal Spirou que je lisais, dans les histoires de l’oncle Paul, « La vie d’Heinrich Schliemann, l’homme qui a découvert Troie ». Toute ma vie il me fascinera.1949, je suis tombé gravement malade et j’ai été obligé de rentrer à Neudorf, rue du Zellenberg. Alité pendant 18 mois, j’ai eu le temps de lire, miracle. Le destin n’a pas voulu que je meure. J’ai commencé à rêver de pêche, de palmiers, de voyages. A 14 ans, je suis rentré en apprentissage chez mon père sculpteur sur bois. A 15 ans, grâce à Louis Fritsch, professeur, je suis rentré aux Arts Déco de Strasbourg. Là, ma vie bascule. C’est une autre galaxie.

Au bout de quatre ans, j’obtiens mon premier diplôme ainsi que le grand prix de la ville de Strasbourg. J’ai passé le concours de l’école nationale supérieur des Arts Déco de Paris, que j’ai fréquenté pendant deux ans, et j’obtiens ainsi mon deuxième diplôme.

En 1959, sursitaire, je suis parti au 2° génie à Metz. J’ai demandé le service Information et Photo. Au bout de 9 mois, j’ai demandé le service photographie de l’armée et je suis parti comme photographe au 12° Génie en Algérie. J’y suis resté 18 mois et c’était la guerre ! ( maintien de l’ordre). Mais en 1961 je fais mon premier reportage photographique sur les sites archéologiques romains en Algérie.

Début 1962, j’ai repris le travail chez mon père, comme décorateur dans son ébénisterie du Neudorf. C‘est vers les années 1970 que j’ai commencé à « tâter » la création plastique. Voyage en Tunisie du Nord, recherches archéologiques à Tabarka. En 1971, première boîte de mémorisation fermée et numérotation archéologique.1972, voyages et visites des sites d’Ephese, Aphrodisias, Millet, Hyerapolis, en Turquie. En 1973, j’ai trouvé un manuscrit de 1890 qui appartenait à une apprentie couturière, LYDIA JACOB, née à Neudorf. J’ai commencé à raconter sa vie, elle est devenue mon associée. Ma vie bascule et Lydia devient une star. Je fais ma première exposition en 1973/74.

En 1978, je suis sélectionné à la biennale de Venise, une dizaine d’années après Hans Arp. Au pavillon français, (commissaire J.J. Leveque), j’expose un environnement « L’homme de Frehof, 2720 après J.C », que je dédie à Lydia Jacob.

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David Zeller

ZED

La multiplicité du monde, voici ce qui anime, ce qui pousse Zed à créer. Né en 1976 à Mulhouse, ce sculpteur autodidacte peaufine sa pratique depuis l’âge de douze ans, travaillant divers matériaux. Enfant sur la plage, il découvre le potentiel du sable ; plus mûr, vivant aux Antilles, il s’attèle à la tradition du bois. Depuis 2010, l’artiste à temps plein s’est lancé dans l’exploration de son matériau de prédilection : le verre acrylique.

Ses premières sculptures sur bois, réalisées à l’instinct sans travaux préliminaires alors qu’il vivait en Guadeloupe, représentent des dizaines de corps ou de visages souvent très expressifs. D’inspiration tantôt classique, tantôt ethniques, ses oeuvres se parent du caractère noble propre au bois : lisses et polies, elles stimulent tout autant la vue que le toucher. Zed, “guidé par ses sensations”, tente à travers son art de capter la multiplicité des comportements humains : il tente de capter “l’Homme, et plus précisément ses actes et attitudes (…) ses interactions avec la vie.”
Progressivement, il s’affranchit de la tradition et approfondit son travail : à la recherche d’un universel, de l’essence du mouvement, il décide de priver ses sculptures de visage, de les libérer d’une esthétique réaliste qu’il qualifie de “parasite”.

Il conçoit alors son oeuvre la plus fameuse, le Flexo : un personnage neutre, à la silhouette unique, se voulant le support de ses recherches sur les attitudes et le mouvement. Zed estime en effet “qu’il est possible de retranscrire toutes les émotions, de tout dire, juste à travers une gestuelle”. Par ses postures variées, le Flexo incarne son désir de saisie du multiple, du geste dans sa fluidité : “Tour à tour amoureux, contemplateur, audacieux ou insolent, chaque Flexo est un reflet de nous”. Impossible à mouler industriellement, chacune de ses attitudes  “cool”, “audacious”, “active”, “desperate” du Flexo, est acquise par thermoformage à la main. Suivant le même principe, l’artiste développe ensuite ses “cleb’art” Roxo et Woopy, posant “assis”, “sans retenue” ou “aux aguets”.


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