Marlis Albrecht

Elle vit et travaille à Möglingen en Allemagne. L’artiste porte un regard acéré, plein d’humour et d’esprit sur son prochain. En découlent une production picturale figurative à la fois tendre et caustique.

 Marlis Albrecht fixe dans la cire et dans les pigments ce qu’elle nomme l’aspect relationnel de la condition humaine, c’est-à-dire nos rapports aux autres, les relations familiales, amoureuses, amicales ou simplement de bon voisinage.

On croit aussi deviner sur certains tableaux  la propre figure de l’artiste car on croise souvent un regard, une forme du visage, une chevelure commune à ses  portraits photographiés.

Surgit une rencontre ambiguë  entre les personnages stratifiés dans la cire avec leur regard fixe qui tentent de capter l’environnement extérieur du tableau et le spectateur qui lui, découvre un des aspects de sa proche condition.

Ses réalisations en cire appellent à l’intensification des relations humaines.

Ces hommes et ces femmes saisis dans l’encaustique sont  nos avatars et expriment toutes nos émotions, nos doutes, nos désillusions… Les personnages font souvent les frais de situations embarrassantes déclenchant chez eux des mimiques hypocrites et des expressions boudeuses …..Cependant, sous les couches révélées par le grattage et les scarifications, par une sorte de décapage en somme, s’impose à nous une certaine politesse du désespoir.

 

Sophie Bassot

Elle s’inspire de la nature, dont elle capte les forces élémentaires, les lignes essentielles, la spontanéité, le présent éternel, en une sorte de survie.L’artiste doit choisir une vision totale de l’objet, l’ensemble et non les détails, une nature nue et dépouillée, qui ignore totalement les contours de l’élégance.
Elle refuse toute norme de beauté statique, mais une beauté dynamique, en devenir continu, qui ne permet jamais l’exploitation commode des chemins déjà parcourus. Le tableau est là comme idée et non comme objet : le lieu des intuitions et des structurations sur lesquelles s’organisent sa pensée.

Elle retrouve le rapport entre rythme individuel et rythme universel, entre individu et univers.
Sophie pratique l’art par excellence de l’inconscient et de l’irrationnel, cette conscience plastique de nos instincts, l’extériorisation de la vie intérieure représentée par la nature.
Elle est aussi opérateur culturel. Avec tous les « enfants terribles » que produit notre société et réconcilie l’art et la vie, en centrant son action sur la valeur sociale, à la recherche des nouveaux mythes fondateurs de la société contemporaine.

La peintre est porteuse d’ouverture, de tolérance, de sens collectif, de volonté d’être elle-même, du refus de perpétuer le passé. Consciente de pouvoir contribuer à l’évolution de l’art, en suscitant des émotions toujours nouvelles.


Patrick Bastardoz

Né en 1970 à Strasbourg

Etudes d’Arts Plastiques à l’UFR arts de Strasbourg.

CAPES d’Arts Plastiques en 1992 – Vit et travaille à Strasbourg

Patrick Bastardoz, considère sa pratique de la peinture comme un regard permanent vis à vis de l’histoire même de la peinture. 

Je suis sensible au métier, au savoir faire et à la technique picturale, cela passe par du temps passé à regarder la peinture de chacun pour comprendre comment elle  fonctionne.

Attiré par les nombreuses similitudes existant entre la construction d’un bâtiment et la réalisation d’un tableau, il entreprend depuis 2006 une exploration sur le sujet, un exercice d’expérimentation et de variation sur le même thème. Ces toiles n’ont pas seulement pour sujet les chantiers eux-mêmes mais bien la peinture.

Patrick Bastardoz s’attache à nous faire découvrir que des fondations jusqu’aux finitions, les rapprochements sont troublants:

Structure et composition, fondations et imprimature (couche de base, souvent sombre dont on  « tire » les blancs), murs transparents et glacis, finitions, touche et style etc…

Peintures de chantiers ou chantiers de peinture, la toile révèle ses phases de construction, par la succession de couches transparentes.

Elles « montent » vers le spectateur et offrent au regard les indices des étapes de leur propre réalisation.

Tout comme le chantier d’un bâtiment s’auto-révèle, les toiles montrent ce qui les constitue, le regard attentif du spectateur saura distinguer les diverses étapes de leur construction.

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BEY JOSEPH

La sensation physique du territoire saisit d’emblée l’œil, le corps devant un paysage de Joseph Bey. Le peintre n’arbitre pas entre abstraction et figuration, entre mystique et tectonique. Son geste dresse l’espace, scandent les plans comme érodés par le temps, les éléments. Quelquefois l’humain s’invite, discrètement. Une intrigante silhouette avec des gestes d’incantation suggère ce murmure des ombres qui hantent ses itinéraires que ce soit un des chemins de Saint-Jacques ou le pèlerinage de Shikoku au Japon…

Grand marcheur devant l’éternité, l’artiste a une intimité viscérale avec la terre. La terre qu’il foule lors de ses randonnées, les champs et les forêts qu’il traverse et où il goûte la vitalité génésique qu’exprime la nature au fil des saisons : ses beautés chatoyantes, ses tourmentes quelquefois, ses senteurs qui explosent par bouffées bourgeonnantes ou distillent de subtiles fragrances sous la caresse du vent ou l’ardeur du soleil. Un souffle et une présence têtue que mesure l’effort pas après pas.

texte de Luc Maechel

Voilà quelques années que je mène au travers de l’art contemporain une recherche sur les univers, les chemins et la quête de l’inconnu. Tel le Graal au travers de collages de plus en plus épurés à la couleur ardoise je m’aventure dans la vie et les confins du monde

Joseph Bey

 


Robert Combas

Peintre, illustrateur, sculpteur et musicien, Robert Combas est un artiste français multi facettes. Né le 25 mai 1957 à Lyon, il est également passionné de vinyle qu’il collectionne et de musique rock, la musique en général faisant partie intégrante de son côté artistique.

Fondateur en 1979 du mouvement artistique de figuration libre avec Hervé Di Rosa et le magazine Bato, Combas a su s’imposer au fil des années comme un artiste de poids tant en France qu’en Europe. En effet, Robert Combas est le seul artiste français qui fait partie du classement Artprice, entreprise de cotation du marché de l’art.

Preuve de sa grande influence, les musées d’art contemporain de Lyon et Grimaldi Forum de Monaco lui ont consacré une rétrospective en 2012 et 2016.


Agnes Descamps

Née à Belfort en 1962.

En 1988, elle a obtenu son diplôme dans la section  » structures et objets  » des Beaux Arts de Mulhouse.
1989 marque son intégration à la maison des Artistes, où débute sa carrière de plasticienne.

Elle passe d’une expression abstraite avec des formes fluides et des lignes droites, à un style plus figuratif à la fin des années 90.

Agnès Descamps exprime son Art à travers divers matériaux : Pierre,Bronze,Métal,Plexi,……
Ses peintures et sculptures séduisent de multiples Entreprises Françaises et Etrangères.
On peut également découvrir ses  » Amants Monumentaux  » ou  son  » Penseur » dans nos paysages Contemporains. Perfectionniste, elle s’adapte sans cesse aux nouvelles Technologies.

Depuis 2014, Agnès possède un second Atelier dans le sud de la France en contraste avec ses origines  Belfortaine. Elle partage sa création Artistique entre ces 2 régions.

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Cécile Duchêne

Les peintures de Cécile Duchêne-Malissin semblent jouer sur deux registres, le réel et la fiction.Premier constat, une composition qui exprime l’abandon méditatif, la solitude.

L’artiste s’exprime « avec sa force plastique et expressive, ses visages, ses corps parés d’un original matériau appliqué, dont elle sait dire par le dessin introspectif la mélancolie, la solitude, l’espoir, la vérité de la nature humaine.  »

A.W. pour « Les Affiches-Moniteur »

Formation :Ecole Supérieure des Arts Appliqués Olivier de Serres (Paris), Plasticien
Faculté des arts (Strasbourg)

 


Gerard Dumora

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Actuellement Gerard Dumora se consacre à l Art Urbain à travers son projet VORTEX-X-ART URBAIN.Il conserve toujours son activité photographique dont les œuvres sont visibles à la Galerie.

 Sa démarche artistique

En 1998, je suis parti vivre avec ma famille en Polynésie française. La vie dans les îles m’a fait prendre conscience de la fragilité de l’environnement et grâce à une rencontre essentielle avec un artiste polynésien, l’envie de créer s’est imposée. J’ai découvert une multitude de matières naturelles, végétales et minérales que j’ai expérimentées en y mêlant mon savoir – faire de menuisier – ébéniste et la culture polynésienne. J’ai participé à la mise en place de l’art contemporain polynésien et j’ai créé une collection de luminaires, mobilier et sculptures.
De retour en France, je me suis questionné sur les déchets industriels et le constat était évident : il fallait trouver une valorisation artistique. Depuis mon travail de création et de recherche est axé autour des rebuts industriels. Ma réflexion a été : « Comment faire du beau et du grandiose avec du déchet ? »

Je crée des œuvres monumentales éphémères en non-tissé (fibre synthétique, déchet ultime) dans l’espace public ou dans la nature. J’explore et je transforme d’autres matières tels le plastique récupéré sous forme de feuillard, le carton, le métal, le bois et le fil. Je fais de la photographie. Je travaille en binôme avec ma compagne.

Créer est un plaisir, une nécessité. Il faut abolir toutes les frontières pour qu’émotions et sensations se collent à une idée que la main transformera en œuvre d’art ou en objet.

Son Travail de recherche pendant le confinement

Le confinement m’a contraint à rester dans un périmètre réduit, avec la chance de pouvoir aller à mon atelier , situé sur le site de l’usine DMC. Le seul lien possible par rapport au lieu où j’étais confiné et mon travail de recherche photographique, était une évasion grâce aux palettes de fils DMC entreposées à proximité de mon atelier. Cet entremêlage de couleurs et de longueurs représentait un chaos latent, silencieux, tout comme l’atmosphère très particulière du confinement.

Tout est à l’arrêt. Le désir d’évasion, la perception visuelle et tactile deviennent le canal de cette série de photos. Les fils et les photos réalisées représentent l’ordre et le désordre, tout comme un étalement et une fragmentation numérisée du temps qui prend toute sa dimension. Les lignes sont le reflet du temps qui s’étire dans ce contexte où la linéarité devient source de perception. Les couleurs sont une fête, comme la Holi en Inde.


Franck Ecalard

Un artiste optimiste.

Né en 1967, Franck Ecalard est un artiste peintre français.

Cet architecte de formation travaille durant deux ans sur les chantiers avant d’abandonner ce milieu et se tourner vers la création artistique.
De manière autodidacte, il se forme à la peinture et peint tout ce qui l’entoure. Il s’inspire de sa propre vie et de son environnement afin de réaliser des œuvres colorées et pleine de vie.
Ayant passé son enfance sur une péniche,l’artiste se sent particulièrement connecté au monde aquatique.

Les œuvres de Franck Ecalard sont exposées dans de nombreuses galeries françaises et européennes.

 

 


ERRO

L’oeuvre de l’artiste ERRÓ a fait son entrée, depuis longtemps maintenant, dans de nombreux musées et collections particulières.

ERRÓ, est l’une des figures de proue de la Figuration Narrative, grand courant artistique français né dans les années 60, fondé en réaction au Pop Art américain.
Chroniqueur insatiable de notre société contemporaine, il nous offre des patchworks d’images érigés en tableaux narratifs passionnants, où les couleurs dominent et où les références de notre XXème siècle s’imposent à notre mémoire.
De Marilyn à Mao Zedong, des personnages de manga japonais aux sculpturales héroïnes de la culture américaine, ses travaux nous questionnent sur la place dominante de l’image aujourd’hui dans nos sociétés, et, avec humour, nous content « les mythologies quotidiennes ».
Aujourd’hui, les oeuvres d’Erro sont présentes dans les plus grands musées du monde.


Sophie Favre

 Sophie Favre est née à Grenoble.Elle commence dés l’age de 5 ans, a dessiner les bonnes sœurs qui défilent dans l’atelier de céramique de sa mère.Au lycée,  elle dessine ses professeurs sous les traits d’animaux familiers.En 1969, elle intègre les Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de peinture de Pierre Matthey,et y reste jusqu’à la naissance de son fils.C’ est à partir de 30 ans, qu’elle se met à façonner des sculptures avec la terre.

Au fur et à mesure, les galeries s’intéressent à son travail et exposent ses œuvres.

L’Artiste puise son inspiration dans le vivant, le décalé, le poétique, le drôle, le tragique mais aussi le beau et le laid.
La peinture de la renaissance flamande, la bande dessinée, les gens et les animaux dans la rue, autour de son quotidien l’inspirent également.

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Marc Felten

Marc FELTEN

 

L’œuvre de MARC FELTEN s’inscrit dans la tradition de l’étude et de la représentation du corps humain, un univers original à la confluence du graff, du tag et de l’illustration. Peinture expressive, excessive, énergique, le corps y est clairement exposé, dans toute sa violence, souvent hybride homme-animal ou homme-animal-machine.

Travaillant à partir de dessins, pochoirs et de photographies, MARC FELTEN s’approprie le visuel, déforme l’image pour engendrer de nouvelles formes anatomiques. Puis il réalise sa composition, à l’instinct, libérant sa force créatrice à coups de pinceaux et de brosses pour enfanter d’étranges personnages, construisant littéralement un nouvel être, un nouveau corps…

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Claude Flach

Claude Flach

UN PEINTRE EST UN ÊTRE QUI ÉCRIT AVEC DES LARMES DE COULEUR

Claude Flach qui, par le biais de la création, nous invite à porter un regard singulier sur la sagesse du monde. Je peins des corps qui sont des lignes de vie.Peintre, je témoigne des gestes de l’humain. Chaque geste, pourvu qu’il soit signifiant de l’homme debout, de l’homme en recherche, ou de l’humain à terre. Une façon particulière de regarder la vie.

Né en 1949,peintre autodidacte il se consacre à la peinture depuis 1981.

Nombreuses expositions en galeries et foires d’art contemporain européennes
En permanence à la galerie  depuis 1990.

Après des études en sciences humaines, Claude Flach n’a eu de cesse de cheminer sur les voies de la sagesse extrême orientale.

Depuis plus de trente cinq ans maintenant, l’artiste peint son voyage, son théâtre intérieur pour sans doute,

« effleurer les constructions mentales de l’humain, parvenir jusqu’à l’anima, reconstruire en anamorphoses spatiales les liens qui nous unissent à l’Univers, écrire et réécrire nos fractures sur le palimpseste de la Vie sans fin ni commencement, toucher du bout du pinceau délicat la fragilité des mondes, exister dans l’intemporel pour ne pas juger, éveiller les sens par la couleur, gommer l’égo pour sublimer l’Humain ; et voyager, voyager immobile pour rêver, rêver… de l’Homme debout. » 


Ottmar Hörl

Artiste pluraliste, Ottmar Hörl aime mélanger les matériaux lorsqu’il crée ses sculptures. Ne voulant pas être catégorisé dans « une marque de fabrique » bien définie, le peintre sculpteur pense également que ses arts ne peuvent pas être simplement réduits à une solution unique ou bi ou tridimensionnelle.
L’originalité de cet artiste allemand se traduit par ses sculptures qu’il expose en série, souvent par centaines ou milliers devant des monuments historiques ou dans des lieux publics significatifs et accessibles à la vue de tous.

Par l’ensemble de ses œuvres, Ottmar se veut une personne qui invite à la communication et qui souhaite intégrer le multiple et populaire dans notre vie quotidienne.


Christian Glusak

Christian Glusak Né en 1958 en Alsace, vit et travaille à Mulhouse. De 1983, date à laquelle il quitte les Beaux Arts de la ville, à 2005 il produit une peinture réaliste au plus proche du quotidien vécu qui, progressivement, devient abstraite. Marqué il l’est par la tradition abstraite américaine et française des années 50-80 de Marck Rodko, Jackson Pollock, Robert Moris, James Turrell, de Georges Mathieu, Pierre Soulages.

On note une tentative hyperréaliste en 2005, une autre façon pour lui d ‘aborder l’abstraction;un lieu de la couleur, de ce qui s’y passe, dans un espace sans loi, sans fonction autre que visuelle

En 2003, pour la présentation des « Relations Invisibles », un travail réalisé avec des prisonniers, il aborde la photographie numérique. Un nouvel espace plastique s’ouvre, interroge le réel et reste libre à conquérir. Il trouve à exprimer, au détour d’un motif banal et dans un endroit non situé, son goût pour la composition et la couleur, la manipulation informatique.

PARCOURS en tant que plasticien

2015  » Toz samosc/Identités plurielles « , Woclaw, Pila (Pologne).
2014  » E.=M.C2 Des Maîtres Carrés « , expo de groupe, cité de l’Habitat, Lutterbach(68) – » Toz samosc/Identités plurielles « , MCK à Cracovie,Pologne, Musée des Beaux Arts Mulhouse (expo.de groupe). – » D’ICI et de MARS  » (en compagnie de Vicente Blanchard/scuptures), Kûnstlerbund E.V., Chemnitz (Allemagne).
2013  » D’ICI et de MARS « , Cour des Chaînes, Mulhouse
2010 Habit de Façade (juillet aout), photographies au Musée historique, Mulh.
2002 Peintures à Guebwiller, exposition de groupe. Miroirs et Reflet, exposition de groupe, Mulhouse. Relations Invisibles, Musée des Beaux Arts, Mulhouse. et peinture interactive, 8,5 x 1,8 m, Maison d’Arrêt, Mulhouse.
1996 Enlèvements et Cie, dessins et peintures, La Cour des Chaînes, Mulh.
1987 Mes Amériques, peintures, galerie Au Souffle de Paris, Saint-Louis.
1983 Germination II, jeune peinture européenne à Kassel, Edimbourg, Mulh.


Christophe Hohler

Les personnages que Christophe Hohler met en scène ont quelque chose de fascinant. Le terme de fascinant ne rend pourtant pas avec suffisamment de précision ce qui se produit exactement au moment où nos yeux se posent sur ces personnages. En fait, ces frêles silhouettes s’offrent à nous avec une évidence si déconcertante que nous en sommes bouleversés. En contemplant ces êtres désarmés, saisis à des moments anodins de leur existence, nous réalisons combien nos regards sont conditionnés, entravés. Depuis longtemps, les convenances ont recommandé de ne pas dévisager avec trop d’insistance nos sembla- bles. Ne doit-on pas soigneusement éviter de croiser trop longtemps un regard ? La bienséance nous interdirait-elle aujourd’hui de voir l’autre (de le comprendre) ? Christophe Hohler lève ce tabou, en tant qu’artiste, en tant qu’homme, il refuse de se conformer à ce genre de convention. Alors, quand on lui pose la question d’où pro- viennent toutes ses figures, l’artiste répond en toute simplicité « c’est en peignant que le sujet se révèle ». Voilà un certain temps, en effet, qu’il n’a plus besoin de modèle devant lui pour donner un corps à ses silhouettes. C’est que sa vigilance mentale mobi- lise sa mémoire visuelle et son empathie. Cette fusion guide ses mains, et en quelques traces fulgurantes surgissent Celui-ci, Personnage 12-01, Individu 1, Groupe de réfu- giés… Car il peint vite, très vite. Il faut l’avoir vu, ne serait-ce qu’une fois : en quel- ques lignes colorées, il invente un corps et lui assure l’allure désirée. On comprend alors qu’il a intégré une multitude d’observations et qu’il a mémorisé les formes que peuvent prendre certains états psychiques. Et il les érige en véritables images sympto- matiques. Il modèle la figure avec son jaune, avec le bleu, le rouge. Le rouge surtout, celui de la vie. « C’est en peignant que le sujet se révèle » Claude ROSSIGNOL

 


JOSEPH

Né à paris en 1974.

Issu de la culture populaire, le travail de Joseph est à la fois une célébration ludique de son géniteur superficiel et un commentaire pénétrant sur l’ère du consumérisme. Ces tableaux chamarrés au look rétro trouvent leurs origines dans la BD, la publicité, même les capsules, car l’artiste fête la triomphe l’univers pop dans toutes ses formes. La finition brillante de son œuvre rappelle les panneaux publicitaires émaillés si caractéristiques de la première moitié du 20e siècle, une finition qui convient parfaitement à cet univers idéal et plus grand que la vie. Tandis qu’on regarde ces femmes trop belles, ces gens toujours souriants, on aperçoit dans la surface lisse et implacable comme les personnages qu’elle expose, un reflet pénombre de soi même, une pâle imitation d’imitation: la vie qui imite l’art qui imite la vie.

Si Joseph s’inspire graphiquement de la société consumériste, on ne trouve pas moins cette influence dans la forme de ses tableaux: chaque pièce se compose de plusieurs panneaux attachés de telle façon que, suivant ses coups de tête, on peut les changer de place, les déconstruire, même en rajouter. Joseph pousse le pop art à sa conclusion logique: une forme d’art où le consommateur prend sa place à côté de l’artiste dans le processus créatif.

Tristan Stansbury Worthington


PETER KLASEN

Peter Klasen est né à Lübeck le 18 août 1935.
est un peintre, photographe et sculpteur allemand travaillant sur le thème de l’industrie.
il est issu de la prestigieuse Université des Arts de Berlin.
Dans les années 1960 il a fait parti du mouvement artistique de la figuration narrative avec Valerio Adami, Jacques Monory, Bernard Rancillac et Hervé Télémaque.
Il élabore un langage plastique personnel, il se passionne pour les images sans cesse mise en avant . Son art est facilement identifiable, coloré, mis en page lisible par tous.
l’artiste propose ses  œuvres , afin de provoquer une réflexion sur le monde qui nous entoure, une réflexion critique. Peter Klasen trouve l’équilibre entre sensuel et industriel, entre ce qui lui semble agréable et ce qui lui parait répugnant, entre obscurité et lumière, entre bon et mauvais goût, mettant l’ambiguïté des situations, et donc des êtres, sous le regard de chacun. Son art, fait d’allers-retours constants, se tient entre l’art et la vie.
Ses œuvres sont présentes sur les cimaises de musées internationaux et  de galeries en Allemagne, Italie, France, Etats-Unis, Espagne…
Peter Klasen, vit et travaille à Paris.

Téo Krijgsman

TÉO KRIJGSMAN

À 9 ans, Téo Krijgsman a décidé de devenir photographe lorsqu’un homme l’a pris en photo sur une plage. Cette photo était prise d’une perspective qui fascinait Téo. L’artiste a alors développé son savoir-faire et son style en ayant pour sujet récurrent l’architecture et les gens. Il veut capturer les processus créatifs en général et s’inspire en particulier de la littérature, du cinéma et de la musique.

 


Eric LIOT

Il est né en 1964 , vie et travaille  en France et en Grèce. Eric Liot a étudié l’architecture avant de se consacrer à sa vie d’Artiste.

 Je voulais m’orienter vers le design et la création d’objets, mais la peinture et la sculpture m’offraient plus de liberté.

Il a d’abord été inspiré par les œuvres de César, puis par les sculptures classiques Grecques et Egyptiennes.On retrouve dans ses Œuvres, differentes techniques :peintures, collages, pochoirs et marouflages.


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